La positionnalité de la personne chercheuse
Chercheuse principale : Annie Pullen Sansfaçon
Cochercheureuses
Morgane A. Gelly
Tommly Planchat
Amélie Blanchet Garneau
Catherine Gosselin-Lavoie
Jrène Rahm
Enrico Agostini Marchese
Rola Koubeissy
Objectifs
Ce projet vise à explorer, de façon collaborative et réflexive, les enjeux liés à la positionnalité du·de la chercheur·e en lien avec les populations qu’iels étudient. Il s’agit de dépasser la dichotomie insider/outsider souvent présente en recherche, en mobilisant des pratiques d’auto-ethnographie collaborative, afin d’analyser collectivement comment les positions sociales du·de la chercheur·e influencent les pratiques, les relations de pouvoir et la légitimité scientifique.
Les objectifs spécifiques sont :
- Créer un espace de réflexion collective au sein de la communauté de recherche du CRI-JaDE autour des enjeux de positionnalité ;
- Explorer les effets de la positionnalité sur le recrutement, l’interprétation des données, la collaboration avec les milieux, et la santé mentale des chercheur·es ;
- Partager les résultats avec des partenaires communautaires lors d’une journée d’échange structurée et créative ;
- Produire des outils de mobilisation des connaissances utiles à la fois à la communauté scientifique et aux milieux de pratique.
Retombées attendues
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Cinq rencontres de travail réflexif au sein du CRI-JaDE (septembre 2024 – mars 2025) basées sur l’auto-ethnographie collaborative ;
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Production d’un document de synthèse et d’un article scientifique sur les enjeux de positionnalité et les méthodologies critiques en recherche sociale ;
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Organisation d’une journée d’échange (février 2025) avec des partenaires communautaires, incluant ateliers et présentations créatives (ex. : création d’un zine) ;
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Constitution d’un corpus de fiches synthèses sur la positionnalité, accessibles sur le site du CRI-JaDE ;
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Renforcement des liens entre chercheur·es et partenaires communautaires, et valorisation de l’expertise expérientielle.
Ce projet s’inscrit pleinement dans les axes 2, 3 et 4 du CRI-JaDE, en engageant une réflexion sur les pratiques de recherche inclusives, les rapports de pouvoir et la transformation des relations savoirs-pratiques.