Lauréat·e·s bourses CRI-JaDE

Liste des lauréat·e·s des bourses du CRI-JaDE (Hiver 2024)

BOURSES DE 2ÈME CYCLE 

Joannie Gill – Sciences infirmières

Membre de la Nation des Pekuakamiulnuatsh, je suis une femme pansexuelle, fière de son identité québécoise et ilnu. J’ai grandi dans la communauté de Mashteuiatsh et j’ai voyagé à travers le monde où j’ai été témoin de plusieurs réalités sociales. Les iniquités reliées aux questions de privilèges, de hiérarchie des ‘’races’’, de patriarcat, de capitalisme, d’hétéronormativité notamment, m’ont donné envie de transformer le monde vers une version plus inclusive. Mon identité autochtone m’a permis, selon moi, d’être plus sensible aux enjeux des opprimés. C’est pourquoi j’ai bâti l’entreprise Utapi Consultants et je chemine vers la Maîtrise en Sciences infirmières en décolonisation.

Sous la direction de : Amélie Blanchet-Garneau

Karyna Sthelly Enriquez Portillo – Psychoéducation

Je suis Karyna Enriquez, immigrée à Montréal en tant que demandeuse d’asile en 2018. Malgré le défi initial lié à la langue et à la compréhension culturelle, j’ai exploré activement ma nouvelle communauté, appris le français, et apporté mon soutien aux personnes dans des situations similaires. En 2019, en tant qu’intervenante sociale, j’ai informé les demandeurs d’asile sur les procédures d’immigration et les droits au Canada. Forte de mon parcours de psychologue clinicienne au Guatemala, j’ai appliqué ces compétences au Québec. Ma passion pour l’apprentissage m’a conduite à entreprendre une maîtrise en Psychoéducation à l’Université de Montréal.

Sous la direction de : Isabelle Archambault

Laura Camila Gonzalez Cadavid - Nutrition

Je m’appelle Laura González, étudiante colombienne, inscrite à la maîtrise en Nutrition à l’Université de Montréal depuis septembre 2023. Nutritionniste diplômée de l’Université nationale de Colombie, ma passion pour la santé publique est profondément enracinée dans les inégalités de santé, persistantes dans mon pays. Comme nutritionniste, j’ai été témoin de disparités marquées dans l’accès à une alimentation adéquate qui touchent les communautés vulnérables, surtout les femmes. Cette réalité a intensifié mon engagement dans la lutte contre les inégalités de genre, d’où découle mon projet de recherche sur les parcours des femmes confrontées à des situations d’insécurité alimentaire au Québec.

Sous la direction de : Geneviève Mercille

Laurette Wissler – Travail social

Étudiante à la maîtrise en travail social et travailleuse sociale au sein de la clinique de Médecins du Monde. Je suis titulaire d’un baccalauréat en travail social avec une concentration en études ethniques obtenu à l’UQÀM. Mes implications aux niveaux professionnel, social et académique s’inscrivent dans une perspective visant une actualisation constante des pratiques d’intervention en contexte de transculturalité particulièrement auprès des personnes ayant un parcours de refuge. De façon spécifique, je m’inscris dans des approches intersectionnelle et décoloniale valorisant les forces et l’expertise des premières concernées tout en tenant compte de la complexité de leurs vécus à différents niveaux.

Sous la direction de : Roxane Caron

Marie-Hélène Gauthier – Travail social

Présentement étudiante à la maîtrise en travail social (profil stage), mon intérêt pour les questions EDI remonte au début de mon parcours universitaire en philosophie. Au fil de ce parcours, je me suis activement impliquée au sein d’activités universitaires entourant la représentation des femmes et des enjeux féministes dans cette discipline. Ces dernières années, mon attention s’est portée sur diverses questions autochtones, notamment les spécificités d’intervention en contexte de violence conjugale et familiale (par la participation à un projet de recherche), ainsi que l’accessibilité aux soins de santé et services sociaux (par le biais de mon projet de stage).

Sous la direction de : Rosemary Carlton

Raquel Fernandez – Design

Je suis candidate à la maîtrise en Aménagement : théories en design à l’Université de Montréal. Je cumule 15 ans d’expérience comme entrepreneur en construction et un baccalauréat en Design de l’environnement de l’UQAM. Mère d’une adolescente adoptée inuit, étudiante mature, membre de la communauté LGBTQ+, minorité ethnique, et femme, mon engagement envers l’équité, la diversité sociale et l’aménagement urbain inclusif, ancré dans les théories féministes et queers, s’exprime pleinement dans ma recherche, une exploration féministe de l’espace urbain et un examen critique de la sécurité à Montréal. Ma participation à la communauté de pratique « Favoriser la participation : pour des projets d’aménagement inclusifs » d’Architecture sans frontières Québec s’inscrit aussi dans cet engagement.

Sous la direction de : Olivier Vallerand

Selma Abdelaziz – Nutrition

Selma Abdelaziz, immigrante, est engagée dans la société pour défendre les droits humains. Étant affectée par la vulnérabilité et l’insécurité alimentaire que vivent des millions de personnes dans sa région natale, son objectif de carrière est d’accéder aux métiers de prise de décision en nutrition en santé publique. Sa vision englobe une diplomatie alimentaire équitable et inclusive des populations dans l’élaboration et l’application des décisions. Dans ce sens, Selma est inscrite à la maîtrise de recherche en nutrition à l’Université de Montréal, où elle renforce son esprit critique et ses compétences d’analyse, de leadership et de communication.

Sous la direction de : Geneviève Mercille

BOURSES DE 3ÈME CYCLE 

Christine Cassivi – Sciences infirmières

Je suis une femme blanche d’origine coloniale française et italienne vivant et travaillant sur les terres non cédées de la Nation Kanien’kehá:ka. Mon intérêt pour l’équité en psychiatrie provient de mon expérience vécue d’un trouble de santé mentale. En devenant infirmière en psychiatrie et en constatant des disparités en matière de qualité des soins pour les personnes vivant du racisme systémique, j’ai consolidé mon désir de m’impliquer concrètement dans l’amélioration des pratiques de soins auprès des personnes Autochtones. C’est avec un engagement dans un processus de décolonisation que j’ai débuté, en 2022, un doctorat en sciences infirmières.

Sous la direction de : Amélie Blanchet Garneau

Cindy Louis-Delsoin – Réadaptation

Ergothérapeute et diplômée d’une maîtrise en sciences de la réadaptation, mes intérêts de recherche pour les questions d’équité, de diversité et d’inclusion s’articulent principalement autour de : 1) l’équité et l’intersectionnalité en matière de santé, 2) les différentes formes d’injustices (par exemple raciales, épistémiques, intersectionnelles) influençant les pratiques en réadaptation, tant en recherche qu’en clinique, 3) le bien-être au travail des professionnel×le×s de la santé issues de la diversité ethnique, notamment des communautés noires. Mon projet de doctorat s’inscrit dans ces thèmes et constitue une recherche participative mobilisant des méthodes qualitatives et mixtes, ainsi qu’un transfert de connaissances intégré.

Sous la direction de : Anne Hudon

Félix Bélanger – Psychoéducation

Félix Bélanger est étudiant·e au doctorat en psychoéducation à l’Université de Montréal. Iel se passionne pour la recherche auprès de populations vulnérables qui incluent les personnes 2SLGBTQIA+, et les jeunes en difficultés d’adaptation en milieu scolaire. Ses projets de recherche concernent le climat scolaire de genre chez les jeunes cisgenres, trans et non binaires, et la santé des individus de statut minoritaire. Ces projets sont soutenus par son expérience clinique forte et variée, ainsi qu’un cadre théorique interdisciplinaire qui inclut le genre comme construit social, la théorie du stress des minorités, et la théorie de l’appariement personne-environnement.

Sous la direction de : Isabelle Archambault et Annie Pullen Sansfaçon

Geila Kullmann Goncalves – Psychologie

Mon parcours académique et professionnel souligne mon intérêt pour l’intervention et la recherche en santé mentale auprès des jeunes en situation de vulnérabilité. Au Brésil, comme psychologue, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un internat travaillant auprès des jeunes et de leurs familles issues de milieux défavorisés. À ma maîtrise, j’ai étudié le rôle modérateur du soutien social sur le lien entre des stresseurs et le décrochage scolaire chez les jeunes. J’ai aussi travaillé avec des familles dans une clinique pour les réfugiés et demandeurs d’asile. Au doctorat, je vais étudier des interventions pour les enfants réfugiés et leurs familles.

Sous la direction de : Garine Papazian-Zorabian et Marie-Julie Béliveau

Laila Mahmoudi – Médecine sociale et préventive

Laila Mahmoudi est titulaire d’une maîtrise en santé publique (M.Sc, ESPUM) et d’une maîtrise en administration publique (M.A.P, ENAP). Elle s’intéresse aux approches innovantes de promotion de la santé permettant d’agir de manière systématique sur les déterminants sociaux de la santé. Actuellement inscrite en doctorat en santé publique à l’Université de Montréal, ses activités de recherche examinent comment les femmes enceintes en situation migratoire précaire ont un accès inéquitable aux services périnataux au Québec. Sa thèse vise à soutenir les activités de plaidoyer en faveur de la santé sexuelle et reproductive des femmes migrantes, afin d’influencer l’élaboration de politiques inclusives.

Sous la direction de : Lara Gautier

Monika Barbe Welzel – Travail social

Mon intérêt pour les questions EDI s’appuie sur mon expérience personnelle en tant que femme migrante d’origine péruvienne qui, au Canada, fait partie d’une minorité. La genèse de cet intérêt remonte à mon éducation dans une société (post)coloniale et le fait d’être la soeur plus jeune d’une personne atteinte du trisomie 21, ce qui m’a permis de voir les effets de l’exclusion sociale très tôt dans ma vie. Ma recherche auprès de femmes majoritairement autochtones au Pérou et mon travail d’intervention auprès des femmes autochtones à Montréal ont renforcé mon engagement à créer des interventions qui contribuent à EDI.

Sous la direction de : Rossio Motta-Ochoa et Emmanuelle Khoury

Liste des lauréat·e·s des bourses du CRI-JaDE (Hiver 2023)

BOURSES DE 1ER CYCLE 

Christchna Pierre – Travail social

Intérêts : Communauté haïtienne et noire ; la sexualité des femmes noires migrantes ; l’éducation sexuelle aux jeunes.

Implications : Impliquée dans le comité antiraciste et inclusif de l’école de travail social de l’UdeM (CAÉTSUM). Stage au Calacs de l’Ouest, un centre de lutte et d’aide contre les agressions à caractère sexuel.

Daméus Kétura – Droit

Intérêts : justice sociale ; enjeux EDI ; racisme systhémique ; santé mentale des étudiant.e.s.

Implications : Élue comme représentante à la diversité à la Bishop’s Student Reprensative Council (BUSRC). Élue dans 2 comités : Association des étudiant·e·s noir·es en droit (AEND) et le Comité droit du travail de l’UdeM. Membre du comité étudiant du CRI-JaDE.

Élio Gravel – Psychologie

Intérêts : bien-être psychologique et résilience chez les jeunes s’identifiant ou s’étant identifié·e·s dans la diversité de genre

Implications : Auxiliaire de recherche pour la Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles. Intervenant bénévole pour l’organisme jeunesse Lambda (communauté 2SLGBTQI+). Redacteur adjoint dans le Journal sur l’identité, les relations interpersonnelles et les relations intergroupes.

BOURSES DE 2ÈME CYCLE 

Anne-Sophie Parent – Psychoéducation

Projet de mémoire : La sécurisation culturelle des soins de santé et des Services sociaux offerts aux Premières Nations du Québec. L’objectif du mémoire est notamment de réaliser une analyse documentaire des expériences de patients partenaires autochtones dans le système de santé et de Services sociaux au Québec. Ce projet est réalisé dans le cadre d’un programme en santé autochtone mis sur pied par l’Unité de Soutien SSA Québec, qui vise à travailler en partenariat avec les patients afin d’améliorer la gestion et les soins des services de santé et sociaux au Québec. Pour ce faire, des cercles de discussion avec des partenaires autochtones ont été mis sur pied.

Sous la direction de :

Sarah Fraser, professeure agrégée -École de psychoéducation (Membre du CRI-JaDE)

Valérie Levacher – Santé Publique

Mémoire : Les déterminants sociaux de la qualité de la diète des enfants immigrants noirs de descendances africaine et caribéenne (NDAC).Au Canada, les immigrants arrivent généralement en meilleure santé que les Canadiens de naissance, c’est l’effet de la bonne santé des immigrants. Or, cet avantage s’estompe rapidement et, au fil des années, leur santé se détériore pour ressembler à celle des canadien·nes de naissance. Aucune étude n’a porté spécifiquement sur cette question qui est cruciale pour mettre en place des interventions adéquates en vue de réduire les disparités de santé. Cette étude quantitative s’insère dans un projet de recherche plus large portant sur la santé nutritionnelle d’enfants NDAC qui a eu lieu à Ottawa de janvier 2014 à avril 2015 auprès de 182 dyades mères-enfants.

Sous la direction de :

Rosanne Blanchet, professeure adjointe – Département de médecine sociale et préventive (Membre du CRI-JaDE)

Malek Batal, professeur titulaire – Département de nutrition (Membre du CRI-JaDE)

BOURSES DE 3ÈME CYCLE 

Berna Elias –Travail Social

Projet de thèse : « Co-construire un dispositif clinique de soutien pour renforcer le partenariat transculturel dans les programmes de réadaptation en Déficience Intellectuelle-Trouble du Spectre de l’Autisme (DI-TSA) au sein d’un CISSS.» L’objectif est d’identifier les moyens permettant d’améliorer le partenariat enfant-parent-interventant·e·s dans l’intervention. Le but est de décortiquer conjoitement les facteurs qui rendent les parents immigrants moins disponibles pour s’engager dans l’intervention et plus vulnérables dans cette relation. Ensuite, codévelopper avec eux un dispositif clinique adapté et adéquat aux besoins des parents immigrants. Ainsi, le projet souhaite proposer aux programmes de réadaptation des pratiques innovantes et éthiquement appropriées à la diversité culturelle et expérientielle (par exemple, parcours migratoire, annonce du diagnostic). Le projet vise également  à donner du pouvoir aux personnes concernées et à valoriser la voix de ce groupe de parents dont la riche expérience vécue peut fournir des perspectives incomparables sur les politiques de justice intersectionnelle, de décolonisation, d’équité et d’inclusion.

Sous la direction de :

Aline Bogossian, professeure adjointe – École de travail social (Membre du CRI-JaDE)

Sophie Hamisultane, professeure adjointe – École de travail social (Membre du CRI-JaDE)

Caroline Keisha Foray – Travail Social

Projet de thèse : Provisoirement intitulé  « Art et justice sociale : le rôle despratiques artistiques dans la lutte contre le racisme anti-Noir·e·s au Canada », le projet s’intéresse aux liens entre les arts et le changement social dans la lutte contre le racisme anti-Noir·e·s au Canada. Cette thèse a pour objectif d’approfondir les connaissances scientifiques, de valoriser les initiatives artistiques et de proposer des modèles d’intervention pour répondre aux besoins des communautés. Ainsi, la question de recherche est : Comment les pratiques artistiques, peuvent-elles constituer une nouvelle modalité d’engagement citoyen dans la lutte contre le racisme anti-Noir·e·s au Canada ? Les travaux s’ancrent dans différentes approches critiques (études culturelles, théories féministes noires et les théories critiques de la race) afin d’appréhender le racisme comme problème social systémique et historiquement situé ; et de comprendre le rôle de l’art dans les luttes sociales comme space d’engagement et d’empowerment. Le projet s’inscrit dans une recherche participative-communautaire, dans laquelle l’étudiante fera usage de récits numérisés (digital storytelling). Cette méthode, basée sur les arts, combine la narration et la technologie.

Sous la direction de :

Edward Ou Jin Lee, Professeur agrégé -École de travail social

Héloïse Pelletier Gagnon – Psychoéducation

Projet de thèse : En collaboration avec la Chaire UNESCO en transmission culturelle chez les Premiers Peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment et le musée McCord, un projet de recherche-action unique a vu le jour afin de répondre à une demande de partenaires Innus. Les objectifs qui sous-tendent ce projet de recherche sont : 1) Explorer les mécanismes à mettre en place pour que le musée soit un espace sécuritaire pour les membres des Premiers Peuples en situation d’itinérance. 2) Documenter la rencontre entre allochtones et autochtones dans un tel contexte et au sein d’une telle démarche de collaboration. Une méthodologie qualitative et inspirée des méthodologies autochtones sera employée dans le cadre de cette étude ethnographique. Des responsables d’organismes communautaires et des personnes issues des Premiers Peuples en situation d’itinérance, fréquentant ces organismes, seront invités à visiter l’exposition et à participer aux entrevues à titre de consultant·e·s expert·e·s. Lors de ces visites, un guide spirituel, une art-thérapeute, un médiateur culturel et la doctorante seront présents. 

Sous la direction de :

Sarah Fraser, professeure agrégée -École de psychoéducation (Membre du CRI-JaDE)

Julie Tran – Service Social

Projet de thèse : « Entre l’orientalisation et la culture d’honneur-honte : la négociation identitaire des femmes d’origine vietnamienne de la deuxième génération au Québec. » D’une part, l’orientalisme crée divers archétypes de la féminité asiatique au Québec qui participent à la fétichisation genrée due au processus socio-historique de racisation de leur corps provenant de la colonisation. D’autre part, le système de la culture d’honneur et de honte réfère aux valeurs provenant de l’histoire de la société vietnamienne. En s’attardant sur le développement de leur identité, cette recherche vise à mieux comprendre les enjeux des violences basées sur le genre et la race envers les femmes d’origine vietnamienne de la deuxième génération au Québec. Ce projet permettra d’alimenter la littérature québécoise en travail social puisque, à leur connaissance, aucune étude n’a été effectuée sur le sujet. Dès lors, les retombées d’un tel projet de recherche aideront à décoloniser les interventions féministes dans le domaine du travail social, grâce aux activités du transfert de connaissances dans divers milieux.

Sous la direction de :

Sophie Hamisultane, professeure adjointe – École de travail social (Membre du CRI-JaDE)

Karine Fofou – Sociologie

Projet de thèse : « La mise en œuvre des politiques d’équité, de diversité et d’inclusion dans l’enseignement supérieur.» Le projet vise à analyser, dans une perspective comparative, la mise en œuvre opérationnelle des politiques d’ÉDI au sein de l’université de Montréal, en adoptant une approche socio-historique. D’une part, les représentations et les expériences des acteurs ciblés (étudiant·e·s, enseignant·e·s et représentant·e·s institutionnels, dans une perspective intersectionnelle) à l’égard des politiques de ÉDI ; d’autre part, les processus institutionnels et les interactions entre les acteur·e·s en lien avec les politiques de recrutement (du corps étudiant et professoral), de soutien académique et de diffusion des savoirs. En outre, une analyse croisée permettra de mettre en lumière les enjeux et défis afférents à la mise en oeuvre des politiques d’EDI ainsi que les leviers d’action susceptibles d’être mobilisés afin de renforcer l’efficacité de ces politiques.

Sous la direction de :

Fahimeh Darchinian, professeure adjointe – Département de sociologie (Membre du CRI-JaDE)

Lignon Lignon – Santé publique

Projet de thèse : Le projet porte sur la prise en charge par collaboration intersectorielle des mineurs non accompagnés (MNA) au Québec, ce sont des enfants de moins de 18 ans qui s’établissent dans un pays étranger sans représentant légal adulte. Les MNA sont obligés de fuir leur résidence habituelle pour atteindre un pays sûr, afin d’échapper à des conditions de vie représentant une menace (ex : catastrophes naturelles, d’extrême pauvreté, de conflits armés, de violences ou d’abus etc.). Cette recherche a pour but de modéliser les fonctions d’une organisation intersectorielle pour une prise en charge optimale des besoins de santé et sociaux des MNA. De façon plus spécifique, il s’agira de : i) cartographier les organismes publics et communautaires ainsi que les différentes professions qui interviennent auprès des MNA ; ii) Définir les collaborations intersectorielles essentielles pour améliorer la prise en charge intégrée des MNA ; iii) Modéliser un système de prise en charge intégrée des MNA.

Sous la direction de :

Lara Gautier, professeure adjointe – Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé (Membre du CRI-JaDE)

Vanessa Ratté – Administration en éducation

Projet de thèse :La prise en charge de l’éducation des Premières Nations par les Premières Nations est un chantier sans précédent pour lequel les populations ciblées s’investissent avec détermination pour la réaffirmation, la réappropriation, la valorisation, la transmission et l’intégration des savoirs, des perspectives et des réalités autochtones dans leur modèle d’école. Cette recherche a pour objectif d’étudier son activité professionnelle et de rendre explicites ses savoirs tacites liés à l’approche de sécurisation culturelle et de rendre visible l’activité collective liée au processus de coconstruction avec les communautés éducatives dans le but de faire émerger des approches pédagogiques et de gestion qui soient culturellement pertinentes. À partir de cette prémisse, son projet de recherche vise à saisir l’exercice d’un leadership partagé dans une visée de décolonisation de la gestion de l’éducation en communautés innues pour favoriser le bien-être et l’intégrité des acteurs et assurer une meilleure réussite éducative et identitaire des jeunes.

Sous la direction :

Jrène Rahm, professeure titulaire – Département de psychopédagogie et d’andragogie (Membre du CRI-JaDE)

Emmanuel Poire, professeur – Département de fondements et d’administration de l’éducation

Virginie Alizée Parro – Psychoéducation

Projet de thèse : Explorer les projets développés par, pour et avec les jeunes des Premières Nations pour voir comment ceux-ci viennent influencer leur bien-être et celui de celleux ayant participé. Ce projet s’insère dans un cadre méthodologique qualitatif favorisant ainsi la recherche participative avec des jeunes des Premières Nations. Différents types d’outils de collecte de données seront utilisés, dont les entrevues individuelles et des cercles de partage. Les objectifs de cette thèse sont d’explorer comment le développement de projets jeunesses innovants est lié au bien-être selon la perspective des jeunes eux-mêmes et d’étudier les conditions qui permettent à ce que ces projets d’innovation puissent favoriser le bien-être.

Sous la direction de :

Sarah Fraser, professeure agrégée -École de psychoéducation (Membre du CRI-JaDE)