La dictature des Duvalier,
40 ans après : mémoires, histoire, héritages

 

Chercheuse principale : Émeline Pierre

Cochercheureuses

  • Virginie Belony
  • Ulysse Mentor

Partenaires

  • Laboratoire Langages DIScours et REPrésentation
  • Fondation Dynastie
  • Centre international de documentation et d’information haïtienne, Caribéenne et afro-canadienne
  • Comité international pour la promotion du créole et l’alphabétisation

Objectifs

Ce projet consiste en l’organisation d’un colloque international intitulé La dictature des Duvalier, 40 ans après : mémoires, histoire, héritages, qui se tiendra à l’Université de Montréal les 5 et 6 février 2026, dans le cadre d’une semaine d’activités sur les mémoires de la dictature haïtienne (1957–1986). Le projet s’inscrit dans une perspective interdisciplinaire et décoloniale et vise à :

  • Réinterroger les silences, censures et falsifications autour du régime duvaliériste ;
  • Explorer les répercussions contemporaines de cette dictature sur les plans politique, social, culturel et mémoriel ;
  • Créer un dialogue entre savoirs académiques et communautaires, notamment dans la diaspora haïtienne à Montréal ;
  • Documenter les formes de résistance, de résilience et de mémoire portées par les survivant·es et leurs descendant·es.

    Retombées attendues

    • Avancement de l’historiographie critique de la dictature des Duvalier ;

    • Mobilisation des savoirs communautaires et diasporiques, souvent marginalisés dans les institutions universitaires ;

    • Production de capsules vidéo, d’un site web et d’un ouvrage collectif réunissant les communications du colloque ;

    • Création d’un espace intergénérationnel de mémoire, avec exposition, projection, témoignages, ateliers d’écriture, etc. ;

    • Participation à la conférence-midi du CRI-JaDE en mars 2026 pour présenter les résultats ;

    • Dialogue renforcé entre disciplines (littérature, histoire, sciences sociales) et entre territoires (Québec, Haïti, diaspora).

    Ce projet constitue une initiative inédite de mémoire collective et de justice épistémique, en phase avec les axes du CRI-JaDE sur la justice intersectionnelle, la décolonisation des savoirs et les solidarités transnationales.