Soutenir l’implication d’étudiant·e·s racisé·e·s ou autrement marginalisés dans l’organisation d’un colloque
Les obstacles et les facilitateurs de l’inclusion des étudiant·e·s de diverses identités dans l’université
Chercheuse principale :Emmanuelle Khoury, professeure adjointe, École de travail social Co-chercheur·e·s :Sophie Hamisultane, professeure adjointe, École de travail social Aline Bogossian, professeure adjointe, École de travail social Edward Ou Jin Lee, professeur agrégé, École de travail social Étudiantes impliquées :Berna Elias, étudiante au doctorat, École de travail social Johanne Thomson-Sweeny, étudiante au doctorat, École de travail social |
Résumé
La discipline du travail social préconise la justice sociale et le pouvoir d’agir des communautés marginalisées et opprimées (p. ex. les personnes autochtones, racisées, migrantes, LGBTQ+, ayant de problèmes de santé mentale). Cependant, les résultats d’un sondage effectué dans le cadre d’un projet de maitrise (Fadel, 2021) auprès d’étudiant.e.s de l’École de travail social de l’Université́ de Montréal indiquent que les étudiant.e.s marginalisé·e·s peuvent vivre des expériences d’exclusion durant leur parcours. De plus, les membres du comité antiraciste de l’École (CAÉTSUM) ont également constaté des barrières systémiques vécues par les étudiant·e·s racisé·e·s au sein et en dehors de l’Université. De ce fait, plusieurs professeur.e.s de l’École de travail social de l’Université de Montréal ont mis en place des initiatives et des projets pour et avec des étudiant.e.s afin de mieux répondre à leurs besoins. Ces activités de maillage vise à soutenir la préparation d’un colloque s’intitulant « Les obstacles et les facilitateurs de l’inclusion des étudiant·e·s de diverses identités dans l’université ».
Objectifs et retombées :
Les activités de maillage permettront à l’équipe organisatrice d’encourager un processus participatif, et donc ancré dans la justice sociale intersectionnelle. Ces activités permettront non seulement la participation des étudiant·e·s marginalisé·e·s, mais aussi une collectivisation des enjeux vécus dans plusieurs Écoles de travail social au Québec.